Pour sa thèse, Thibault Clauzel voulait travailler sur des populations archéologiques. Pendant quatre ans, au sein du laboratoire géologie de Lyon, dépendant de l’Université de Lyon, il s’est intéressé aux populations gauloises, ayant vécu au nord de la France entre 400 et 200 ans avant Jésus-Christ.
Plus particulièrement, il a étudié les habitudes alimentaires et les relations qu’entretenaient ces populations avec leur environnement. Il existe aujourd’hui très peu d’écrits sur les Gaulois puisque cette civilisation était principalement orale.
Mieux comprendre les pratiques des Gaulois et mettre en lumière ces peuples peu connus
Pour son travail de recherche, Thibault Clauzel se présente comme un chimiste qui applique ses méthodes à l’archéologie. Il a travaillé sur des restes osseux et dentaires, retrouvés sur des sites archéologies près d’Amiens dans la Somme. Grâce à des analyses chimiques, il a pu étudier la signature chimique de ces restes et ainsi découvrir des faits inédits sur la population gauloise. Grâce à son travail, il a participé à préciser l’image globale des Gaulois et à rectifier certaines vérités à propos de cette civilisation. Il espère que son travail aidera à mieux comprendre les pratiques des Gaulois et mettre en lumière ces peuples peu connus.