La filière du bio, qui représente aujourd’hui plus de 10 milliards d’euros en France, est très chère à Didier Perréol. Cet entrepreneur, par ailleurs vice-président de la compagnie Léa Nature, est le premier producteur indépendant français en bio.
Un entrepreneur passionné par le mieux consommer
« Cette passion remonte à une quarantaine d’années, quand j’ai commencé à avoir un magasin de produits bio en Ardèche », raconte Didier Perréol, vice-président de la Maison de la Bio. C’est à cette période-là qu’il a pris conscience de l’importance de l’alimentation pour être en bonne santé.
« Étant fils d’agriculteur, j’ai trop vu mon père avec des produits de traitements nocifs pour le corps… et je me suis dit qu’il y a avait quelque chose à faire », se souvient-il.
À l’époque, la filière de l’agriculture biologique se structure à peine puisque le label « AB » n’est né qu’en 1985. L’entrepreneur a donc vécu au rythme de cette mise en place d’une autre façon de consommer et de produire.
Aujourd’hui, la Maison de la Bio réunit l’ensemble des acteurs de la filière et promeut la protection de la nature, de l’environnement et de la santé.
Un monde qui change
Didier Perréol, fondateur d’Ekibio – fabricant français de produits biologiques –, a vu les choses changer au fil des années. « Quand j’ai commencé, les surfaces agricoles en bio ne représentaient qu’1% de la surface totale, aujourd’hui elles ont dépassé les 10% », se félicite-t-il.
Mais pour Didier Perréol, il y a encore de nombreux challenges à relever : il faut à tout prix communiquer sur les labels bio, exposer aux consommateurs les garanties qu’ils impliquent en matière de respect de l’environnement et pour notre santé.
L’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché est, selon lui, un signe que la bataille des idées gagne du terrain même si certains de ces acteurs ne sont pas encore certifiés et n’apportent donc pas les mêmes cautions.
