Ils ont à peine une trentaine d’années qu’ils savent déjà ce qu’ils laisseront en héritage. Et leur héritage, c’est l’huile d’olive. L’idée vient de deux amis d’enfance, Fémi Faure et Daniel Bodenheimer. L’un a fait de nombreux petits métiers, dont poissonnier, pendant plusieurs années. L’autre est ingénieur dans les énergies renouvelables. Quand le second, qui a des origines espagnoles, appelle un jour le premier pour lui parler d’un producteur d’huile d’olive, Jose Luis García Ramírez, et qu’il y a quelque chose de sérieux à faire avec lui, le premier saute sur l’occasion.
Enfant de la balle culinaire, fils de restaurateurs, Fémi Faure a le goût du bon en héritage. Daniel Bodenheimer, grâce à ses origines espagnoles a déjà l’huile d’olive qui lui coule dans le sang. Les deux jeunes gens vont alors se laisser complètement « former » par cet oléiculteur qui pratique son métier en agroécologie depuis six générations, et vont même aller étudier quelques mois à Jaén, en Andalousie, pour tout comprendre de l’or de la Méditerranée.
Ils créent ensemble Relinquo, avec l’envie de devenir le premier caviste en huiles d’olive issue de l’agroécologie. S’ils continuent de travailler avec Jose Luis García Ramírez, ils partent régulièrement à la rencontre d’autres producteurs qui travaillent comme lui.
Même si l’aventure ne fait que commencer pour eux, ils savent qu’ils participent déjà à un héritage. Celui des oléiculteurs et par conséquent, le leur… d’où le mot latin, relinquo.
Pour le moment, avant le site Internet, il est possible de les retrouver sur les réseaux sociaux.