Il existe différents types de réflexologie. Parmi eux, la réflexologie auriculaire qui découle de l’acuponcture et n’a rien à voir avec le petit doigt mais avec les oreilles.
Depuis huit mois, Clémence Chabbert, naturopathe et réflexologue plantaire à Bordeaux, s’est spécialisée en auriculaire. Elle utilise d’ailleurs ses trois spécialités, lorsque cela est nécessaire, lors de ses consultations.
« Toutes les techniques de réflexologie travaillent sur des zones réflexes. Donc on va travailler à distances sur les organes, les viscères, les différents membres. Ces zones réflexes, on les retrouve sur les extrémités du corps comme les pieds, les oreilles, les mains… Toutes les formes de réflexologies sont complémentaires », explique la spécialiste.
Une centaine de points d’acupression
Ce qui fait la spécificité de l’auriculothérapie est que « certes on utilise des messages, mais surtout un stylet, un laser avec une légère décharge électrique sans douleur, des graines médicales de la taille d’une mine de stylo. Ces outils sont utilisés pour stimuler les points d’acupression. Si un consultant réagit lorsque je travaille sur l’un des points, cela signifie qu’il y a un souci », détaille Clémence Chabbert.
Au total, il existe plus d’une centaine de points d’acupression au niveau des oreilles. On a des points pour la satiété, le genou, le pied, la constipation, les yeux, le nez, la bouche … : « L’avantage avec la réflexologie auriculaire, c’est que l’on va agir directement sur la douleur, explique la réflexologue. Les consultants viennent me voir pour des douleurs de règles, d’anxiété, des problèmes de digestions, des troubles dermatologiques ou des dépendances. »
Quant aux résultats, ils varient en fonction de chaque personne.