S’il n’y a pas d’injonction au bonheur, il n’en reste pas moins que le temps passé au travail aurait tout intérêt à être du temps épanouissant. Si Walter Orthmann a réussi à passer 84 ans dans la même entreprise, c’est à chacun de trouver sa place. Et parfois, cela passe par une ou des reconversions professionnelles.
Selon un sondage de l’Ifop, 37% des salariés français seraient dans un état de démission silencieuse. Le « quiet quitting » se définit par le moindre effort, faire son travail et ses heures, mais jamais plus. Ce phénomène viendrait des États-Unis, où presque un salarié sur deux y est un employé en “quiet quitting”, selon une étude de l’institut Gallup.
Qu’est-ce que le quiet quitting ?
Selon Emeric Lebreton, « ces personnes doivent faire une reconversion, trouver un horizon professionnel qui les motivera ». Pour autant, pour construire ce bonheur, il ne s’agit pas de changer de travail à la moindre difficulté, selon Emeric Lebreton.
Tout serait une question de besoins selon le docteur en psychologi, qui considère que « chaque personne à des besoins différents et doit faire en sorte de choisir l’entreprise et le poste qui les comblera ». Ainsi, un salarié employé en “quiet quitting” pourrait se révéler être un leader dans un autre poste. Discussions, reconversions, changement de poste ou de missions… Si l’on en croit Emeric Lebreton, le marché de l’emploi se prête à une remise en question et le bilan de compétences pourrait être une première étape.