Qui succèdera à Elips, vainqueur de la saison 1 des Drag Games à Bordeaux ? Celui ou celle qui remportera la couronne de cette nouvelle édition sera connu le 20 janvier lors de la finale à la salle des fêtes du Grand Parc Bordeaux. Au départ, ils étaient 53 participants et participantes à ce concours, organisé par le collectif bordelais La Casa Drag, qui met en lumière les artistes Drag. Désormais, ils ne sont plus que neuf finalistes : La Sabotée, Mia Cœur, Loki Boo Prince, Serge, Nina Putanesca, Moon La Boucanée, Vanus, Nova et Dès Astres. Ils ont été sélectionnés au cours de différentes épreuves qui se sont déroulées sur neuf mois.
Faire ses preuves
Les candidats vont tenter de se démarquer lors de trois épreuves. “On commence par un runway, donc un défilé en costume. Le jury en sélectionne six. Ceux-là vont ensuite s’affronter en battle de lypsinc, il y en aura trois. Il s’agit de performances scéniques lors desquelles deux artistes sur scène performent sur la même chanson. C’est à celui qui arrivera à prendre le devant de la scène, à prendre de la lumière. C’est le public qui va décider. Puis, on a la finale avec la performance libre. Là, il n’y a plus de contrainte de thème. On veut seulement laisser la place et la possibilité de découvrir la vraie sensibilité et la patte artistique de chaque candidat”, détaille Yan Moussu, de son nom de scène Ren S. Il est l’un des membres fondateurs de la Casa Drag.
C’est donc sur la comédie, la danse, le chant, l’humour, le maquillage, le look vestimentaire que les candidats seront jugés par l’œil critique et bienveillant de trois personnalités du milieu drag. Tout d’abord, Elips, gagnante de la saison 1 des Drag Games et marraine de la saison 2. Elle a été candidate de la saison 1 de Drag Race France, diffusée sur France Télévisions. Puis, Moon qui a participé à la saison 2. Enfin, Jean Ranobrac, photographe renommé du monde Drag, notamment photographe officiel de l’émission Drag Race France.
Sans oublier le public qui aura aussi son mot à dire. D’ailleurs, Yan tient à préciser que “ce n’est pas du tout réservé à un public queer, LGBTQIA +. C’est un milieu qui est très généreux. Toutes les personnes qui assistent à un show drag pour la première fois laissent tomber énormément de préjugés. Et c’est en cela que je trouve que l’art drag a une vraie force sociale. Finalement, avec ce concours, on veut dire qu’on a le droit de faire ce qu’on veut. On se rend compte des contraintes imposées par la société, et/ou la famille, et du fait que l’on peut s’en passer.”
À la recherche d’un artiste complet
En récompense, la drag queen gagnante de cette deuxième édition obtiendra une couronne ainsi qu’une tenue sur mesure, un shooting photo professionnel, du maquillage, et bien d’autres choses.
Quelles sont les qualités recherchées pour gagner ? “Selon moi, explique Yan Moussu, ça engage une implication envers le public. Donc si on ne donne pas une émotion, de l’humour, de l’énergie, forcément, le public va y être moins sensible. Puis, il faut que ça passe par le costume aussi. On a besoin d’un effet “Whouaw !” En fait, dans l’ensemble, on recherche du sens, du fond, du concept aussi”.
Tarif carte jeune / tarif standard. Prévente 8 euros /10 euros ; sur place 10 euros /12 euros. Possibilité d’acheter sa place en prévente sur HELLOASSO.