Une consommation d’alcool répétée, excessive, régulière et incontrôlable est jugée addictive. On parle d’habitude ou de consommation « à risque ». Ces risques nuisent à la santé physique, bien sûr, mais aussi psychique. Une alcoolodépendance peut avoir de multiples conséquences : sociales, familiales, professionnelles, métaboliques, psychologiques, comportementales. Certaines personnes sous l’emprise de l’alcool peuvent par ailleurs surréagir, se mettre en danger par des propos ou des actes violents.
Évidemment, une règle de prudence absolue est à respecter : on ne prend jamais le volant lorsque l’on a bu, même modérément. Les conséquences peuvent être dramatiques. Inutile de rappeler que chez la femme enceinte ou allaitante, c’est zéro alcool pour sa santé et celle du bébé.
Quelques petits conseils
Arrêter de boire, sortir de l’alcoolodépendance, c’est comme arrêter de fumer ou arrêter de jouer, c’est souvent très difficile. Être soutenu par son entourage, ses amis et sa famille est déjà un bon point. Mais se faire aider par un professionnel de santé, tel un thérapeute, addictologue, tabacologue ou son médecin traitant, est une bonne démarche.
Évitez cependant les situations « à risque » comme les sollicitations, où la tentation sera forte. Éloignez-vous un temps des personnes qui peuvent vous faire « replonger ». Des solutions existent en plus de sa propre volonté et désir de changement.
Le Dr Géraldine Vandersnickt, addictologue, est notre invitée.