Et vous, où partez-vous cet été ? Certains choisissent l’air marin, d’autres la campagne, d’autres encore profitent des vacances pour découvrir ou redécouvrir leur ville ou leur région. Et la montagne, y avez-vous pensé ?
D’après un sondage Ifop, 95% des Français jugent que la montagne véhicule une image positive des vacances. Malgré tout, un Français sur cinq y passe vraiment du temps en été. Même s’il y existe de nombreuses activités à faire. Tour d’horizon.
Activités de plein air, d’eau ou simple contemplation
L’activité la plus populaire est la randonnée. Il est important de penser à prendre des chaussures de marche, une casquette, de l’eau (entre 2 et 4 litres selon la durée) et des encas pour avoir de l’énergie. Les randonnées peuvent aussi se faire accompagné d’un guide virtuel, comme l’application Viso Rando, ou d’un guide de montagne pour allier activité physique et découverte des massifs.
“On peut tout y faire : des activités d’eau, du canyoning, de la pêche… des activités à sensation aussi comme le parapente ou la via ferrata. Du VTT, du trail sur les sentiers balisés pour respecter la nature. On peut faire de l’équitation, découvrir l’artisanat avec des accompagnateurs aussi”, s’enthousiasme Valérie Paulier. La fondatrice de l’association Résilience Montagne prêche pour un tourisme plus durable et une reconversion de nos massifs vers un accueil 4 saisons.
Et si cela se poursuivait même en hiver ?
Les prévisions neigeuses ne sont pas bonnes. La neige se fait de plus en plus rare sur les massifs, si bien que nombreuses stations de ski songent à produire de plus en plus de neige artificielle. Or, pour Valérie Paumier, il est plutôt temps de renoncer au modèle du “tout-ski”, qui ne sert que 10% des Français au mieux. Selon elle, les stations et les villages de montagne ont tout à gagner à repenser leur attractivité.
“La montagne permet aussi de changer d’air. Échapper à la chaleur des villes en été, se ressourcer en hiver, prendre un bol de nature. Beaucoup de choses ne coûtent pas très cher en montagne, si on exclut le ski. Bien entendu, si les stations attendent de la reconversion de pouvoir toucher autant d’argent qu’avec le ski, elles se trompent. Ce n’est pas possible. Mais ce modèle économique n’est pas viable plus de 10 ans”, explique-t-elle.