La noix du Périgord, la clémentine de Corse, le munster, le roquefort, le reblochon, le piment d’Espelette, le foie gras et le citron de Menton. Ces huit filières sont étudiées par l’association Conséquences, qui publie un rapport sur l’impact du changement climatique sur les produits AOP (appellation d’origine protégée) et IGP (indication géographique protégée).
Entre terroir et adaptation, la manœuvre est difficile. D’un côté, il y a des cahiers des charges très précis sur les modes de production. De l’autre, des étés très chauds, des années pluvieuses, des épisodes de gel tardifs et des hivers plus doux, qui bousculent tout. « En 2022, 27 productions AOP et IGP ont dû demander des dérogations pour continuer à avoir le label », explique Sylvain Trottier, directeur de Conséquences.
Pour pérenniser ces appellations, les producteurs doivent donc redoubler d’inventivité. C’est ce que l’on découvre dans le rapport « Des produits du terroir face au changement climatique : entre tradition et adaptation ».