On en est convaincu et la science le démontre : écouter des informations positives aide à voir le verre à moitié plein ! « Le changement individuel ne peut être soutenu que par le changement des médias », explique Cécile Neuville, psychologue spécialisée en psychologie positive.
Attention aux préjugés : la psychologie positive ne consiste pas à se dire « tout va bien », sans y croire. La psychologie positive consiste à ne pas s’intéresser à ce qui dysfonctionne, mais à se concentrer sur ce qui fonctionne. Pourquoi certaines personnes arrivent à relativiser plus facilement ? Pourquoi certains couples sont plus heureux que d’autres ? Pourquoi des enfants réussissent à l’école plutôt que d’autres ? Il s’agit donc de ne pas se contenter d’aller moins mal, mais d’aller mieux.
C’est dans les gènes !
L’experte cite une étude qui démontrerait que notre gène HTT5 (gène du bonheur) est influencé à 50% par notre héritage génétique. Si vos parents sont de nature optimiste, vous le serez aussi, et s’il le sont moins, vous aurez donc plus de difficultés à positiver.
En revanche, ce même gène est également influencé à 10% par notre environnement, ce qui laisse 40% de marge de manœuvre…. Et oui ! Selon l’étude, nous avons le pouvoir d’agir sur notre gène du bonheur et de modifier notre ADN pour devenir une personne qui positive plus facilement.
En clair, si on s’entoure de gens positifs, si on cultive notre sérotonine, notre gène HTT5 va devenir plus ou moins puissant sur notre mental. « Exercer notre gène du bonheur nous permettra de transmettre à nos enfants un gène doté d’une facilité presque innée à positiver et à se sentir utile au monde », explique la spécialiste.
Quels exercices pour positiver ?
Cécile Neuville nous en donne deux :
- Le bracelet : mettez à bracelet à votre poignet droit et écoutez-vous. Dès que vous vous surprenez à avoir une pensée négative, changez-le de bras. Vous vous rendrez compte du nombre de pensées négatives que vous avez par jour. Attention, les émotions ne sont pas des pensées négatives : « je suis triste » n’implique pas de changer de bracelet. Le but est de s’entraîner petit à petit à changer de moins en moins le bracelet de poignet.
- Le carnet : dans un carnet, exercez-vous à noter chaque pensée positive que vous avez dans la journée. « J’ai passé un bon déjeuner avec mes collègues », « j’ai fait de mon mieux pour cet entretien », « j’ai rigolé avec untel ». Le but est d’entraîner le cerveau à retenir le positif plutôt que le négatif en fin de journée.
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