Le vrac n’est pas la consommation la plus répondue en France. Selon Didier Onraita, fondateur du réseau d’épiceries Day by Day, seulement 1% des Français consommerait vrac quasi à chaque fois. Pourquoi un chiffre si bas ?
D’une part, il est fort possible que le changement d’habitude prenne du temps. Pourtant, les Français n’ont jamais abandonné le vrac.
Contrairement à d’autres pays, le marché est un mode de consommation vrac encore très répandu, notamment pour les produits frais. « 95% de la population consomme déjà en vrac les fruits, légumes, le poisson ou même la viande », selon l’entrepreneur.
D’autre part, si le vrac est une vraie solution pour réduire le gaspillage alimentaire et les déchets plastiques à usage unique, tout le monde n’est pas sensibilisé à ce sujet au point de changer ses habitudes d’achat. Tout serait une question de priorité et de pouvoir d’achat.
Pourtant, selon Didier Onraita, ne consommer que ce dont on a besoin serait plus économique. Ajoutez à cela le fait de ne pas payer d’emballage destinés à la poubelle, vous serez gagnants. Or les épiceries vrac ne sont pas les enseignes les plus présentes en France. Il reste donc deux enjeux majeurs au vrac : le rendre accessible à tous et l’étendre à tous les produits de la grande ou petite consommation.