L’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie (UQROP) est un organisme sans but lucratif fondé en 1987. Sa mission est d’œuvrer à la conservation des oiseaux de proie et de leurs habitats naturels. Pour mener à bien cette mission, l’UQROP poursuit deux mandats.
Un premier mandat consiste à structurer un réseau québécois de soins pour les oiseaux de proie sauvages trouvés blessés, malades ou orphelins. Ce réseau est possible grâce à la participation de nombreux intervenants.
La Clinique des oiseaux de proie (COP) de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal est le pivot de ce réseau. Plus de 400 oiseaux de proie sont ainsi recueillis et soignés en moyenne chaque année.
Remise en liberté
Sur les 400 oiseaux de proie blessés qu’ils reçoivent en moyenne chaque année, de 40 à 45% sont remis en liberté. Les autres meurent ou restent en captivité lorsqu’ils souffrent de handicaps permanents (par exemple, l’amputation d’une aile).
L’organisme ne reçoit aucun financement récurrent de la part des différents paliers gouvernementaux pour soigner ces oiseaux protégés par la loi et dépend financièrement de la cotisation de ses membres, de dons, de vente d’articles promotionnels et de subventions. Les revenus provenant des entrées à Chouette à voir! et des présentations de son programme éducatif itinérant sont les sources majeures de son financement.
Espèces protégées
Le second mandat de l’UQROP est de faire connaître les oiseaux de proie au grand public. Le programme éducatif permet aux gens de découvrir les différentes espèces d’oiseaux de proie du Québec, mais également les menaces qu’elles subissent et les moyens qui peuvent être mis en œuvre pour les aider.
Au Québec, on peut observer 27 espèces d’oiseaux de proie. Ils habitent les forêts, les champs, les falaises et les abords des cours d’eau, des milieux à protéger. Les oiseaux de proie contribuent à l’équilibre écologique et sont des indicateurs de la santé de notre environnement.
Tous les oiseaux de proie sont protégés par une loi provinciale. Il est illégal de les chasser ou d’en garder un sans être détenteur d’un permis. De plus, certaines espèces sont vulnérables ou menacées.