À Montréal, depuis 2008, mandatée par l’arrondissement de Verdun, la Maison de l’environnement de Verdun offre un service de première ligne pour les citoyens, les industries, les commerces et les institutions.
C’est un écoquartier, un lieu de référence où les citoyens peuvent s’informer sur de meilleures pratiques environnementales. On y fait de la sensibilisation, de l’éducation à travers plusieurs projets sur la réduction de l’empreinte écologique comme le verdissement.
Ses acteurs encouragent notamment la biodiversité urbaine, qui est essentielle au développement des écosystèmes et importante pour la survie de toutes les espèces et pas seulement au Québec, mais partout sur notre planète.
En entrevue, Sabrina Beauchemin, biologiste et coordonnatrice de La Maison de l’environnement explique, par exemple, que l’asclépiade est indispensable aux papillons monarques et à leur cycle de vie. Elle est l’unique source de nourriture des chenilles et c’est là qu’elles pondent leurs œufs. Il y a quelques années, on nous a d’ailleurs incités à en faire la plantation, car cette espèce a été reconnue en voie de disparition au Canada.
Laisser pousser les pissenlits
Un autre enjeu important par rapport à la biodiversité, selon Sabrina et plusieurs scientifiques, est de changer notre mentalité face aux mauvaises herbes comme le pissenlit qui, au printemps, est essentiel aux pollinisateurs.
Pour une deuxième année, les Québécois sont invités à laisser pousser leurs pissenlits au mois de mai pour que les abeilles et tous les autres pollinisateurs puissent se nourrir. Ces derniers ont besoin de nous pour leur offrir une végétation diversifiée et l’humain a besoin d’eux et de la pollinisation pour avoir de bonnes récoltes.
Plantons des arbres, des végétaux indigènes de nos régions et gardons nos écosystèmes en santé !