Chaque année à l’arrivée des beaux jours, de nombreux espaces verts se transforment en festival. Une installation qui nécessite des camions, des chapiteaux, des groupes électrogènes, des kilomètres de câbles électriques ou de tuyau d’eau…
Depuis plusieurs années, ce secteur tente toutefois d’intégrer des habitudes éco-responsables avec les ecocups, ou les toilettes sèches. Quelle est l’étape d’après ?
À Ambert, dans le Puy-de-Dôme, cela fait plus de 30 ans que la prairie, à 100 m du centre-ville, est prise d’assaut pour trois jours de festival. Les 21, 22 et 23 juillets prochains seront dédiés à la musique actuelle et traditionnelle et l’association en charge de l’organisation a pris une décision : il faut du mobilier durable.
Installations permanentes
Pour la prochaine édition, un chapiteau de 30 m et une régie seront installés de façon permanente dans cet espace vert. « L’idée, c’est que ce mobilier tout en bois ait sa place dans l’espace, un chapiteau ouvert comme une halle et une régie qui deviendrait un observatoire le reste de l’année », explique le directeur du festival Ambert, Benoit Pascal.
Un projet à 12 000 euros à dimension local car le bois des structures sera issus de la forêt d’Ambert et scié par le CFA du Lycée d’Ambert. Des gradins devraient également être installés en préfabriqués pour 34 000 euros et seraient mis à dispositions pour d’autres événements sur la commune.