“J’ai toujours été très mature. On me donnait toujours plus que mon âge”, se remémore Elise Gougaud quand on l’interroge sur son jeune âge de thérapeute. “J’ai toujours eu une compréhension un peu différente par rapport à un âge qu’on peut normer, et j’avais toujours des réactions un peu plus avancées. Je comprends et je vois bien que, parfois, on a besoin de vivre plein d’expériences et peut-être des deuils, des séparations, des maladies pour commencer à cheminer. Je n’ai pas envie d’attendre que la vie m’envoie des messages lourds et douloureux pour commencer à regarder en moi.”
Une maturité qui lui vient aussi de son éducation avec une maman qui s’ouvre après son divorce à une autre approche de la vie, comme elle le décrit, qu’elle inculque à sa fille de manière subtile, mais qui soutient cette envie déjà présente de mieux comprendre le monde.
Mettre à contribution son intuition
Il y a une dizaine d’années, elle commence alors à se faire accompagner. “J’ai pris conscience de ce besoin de sens dans ma vie que j’ai depuis que je suis toute petite, de mettre de la clarté et de la conscience. J’avais la sensation que je n’étais pas tout à fait moi-même, que les caractéristiques qu’on pouvait me donner – des qualités ou des défauts -, je n’étais pas vraiment en accord avec elles et j’avais l’impression que c’était une facette pour être aimée, pour plaire, pour ne pas être rejetée. Et en 2020, toutes mes intuitions et mes perceptions se sont réveillées. J’ai eu envie de mettre ça à contribution. Si ça m’aide à être plus à l’aise dans ma vie, plus heureuse, à faire des rencontres plus justes pour moi, à vivre pleinement, il y a d’autres gens à qui ça peut servir”, raconte celle pour qui le cheminement n’a pas cessé pour autant et qui continue de se former.
Elise Gougaud accompagne aujourd’hui les autres à se débarrasser des faux-semblants et oser être vraiment soi, dans tous les domaines de leur vie, de se reconnecter à toutes les parts de soi, auxquelles on n’a pas accès parce que noyées dans les peurs, le doute.
“L’idée c’est de s’autoriser à vivre pleinement, à tout découvrir et à expérimenter au maximum, dans la joie, et avoir aussi des outils pour traverser les moments plus inconfortables de la vie, de deuil, de séparation, de transition, de changement, pour ne pas se sentir seul là-dedans.”
Être là où l’on doit être
Après une première vie de coiffeuse maquilleuse dans le spectacle vivant, elle se forme donc en psycho énergétique et en sophrologie, et se lance pour de bon en ouvrant son cabinet à Chelles, en Seine-et-Marne. “L’approche énergétique me parle vraiment beaucoup, c’est recréer un mouvement pour libérer toutes les zones qui sont cristallisées, toutes nos émotions, tous les traumatismes qu’on a pu vivre consciemment et inconsciemment, – et surtout inconsciemment -, on va pouvoir aller les libérer les faire circuler pour ne plus les porter comme des poids mais pouvoir les regarder, mettre de la conscience dessus et s’en libérer pour créer différemment, être différemment dans notre vie aussi.”
Une pratique qui s’est imposée tôt et qui fait sens. “La réponse que j’ai, c’est que je n’ai pas le choix, c’est-à-dire que j’ai vraiment la sensation que c’est là que je dois être et que faire autre chose comme métier ne me parle pas du tout.” Elise Gougaud consulte aussi à distance. On peut la retrouver également sur Instagram.