« Cette année c’est décidé, je me mets au sport ! … Et je commence demain… » La nouvelle année rime bien souvent avec bonnes résolutions. Des objectifs pas si faciles à tenir tant il est arrangeant de procrastiner.
Mais pourquoi avons-nous la fâcheuse tendance à remettre tout au lendemain ? Selon Stéphane Abry, coach anti-procrastination, 80% de la population procrastinerait. Mais si le métier de Stéphane existe, c’est que dans 20% des cas ce serait un vrai problème au quotidien. La plupart des clients de notre coach ont entre 35 et 55 ans.
Les procrastinateurs sont-ils trop optimistes ?
« La procrastination vient souvent d’un problème d’évaluation du temps », selon le coach. Quand on se retrouve à repousser certaines tâches, il est commun de se dire que « nous aurons le temps de les faire plus tard ».
De ce fait, on se retrouve bien souvent à devoir gérer plusieurs urgences à la dernière minute alors que nous aurions eu le temps de les faire sans stress.
Tout remettre à demain : quelle en est la limite ?
Si, pour la plupart, la procrastination ne pose pas véritablement de soucis, elle peut être à l’origine de conflits relationnels ou professionnels. « Dans l’administration, au travail ou dans la vie privée, la procrastination fait appel à la peur de l’échec, le manque de motivation, la baisse d’estime de soi, détaille Stéphane Abry. Il est intéressant de comprendre pourquoi la personne préfère regarder une série plutôt que de se mettre à la tâche ? »
Comprendre la source de cette procrastination pour passer à l’action, voilà l’objectif de cet accompagnement sans pour autant remplacer le travail d’un psychologue ou psychiatre.