Cette année, le rendez-vous est donné le 22 juin à la gare RER de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. La Pride des banlieues revient pour une quatrième édition avec pour thème central la lutte contre la récupération des combats LGBTQI+ par l’extrême droite.
“Avec cette marche, on veut montrer la réalité des personnes queers en banlieue. Et mettre nos problématiques sur le devant de la sphère médiatique”, détaille Jill, coordinateur de la pride.
“On veut être le plus juste possible dans nos revendications”
“Tous les ans, on marche pour une revendication différente. En 2021, on marchait pour réclamer 10 000 places en hébergement d’urgence en Seine-Saint-Denis. L’an dernier, c’était l’accès à une réelle PMA pour tous.tes. Car les personnes racisées attendent jusqu’à 10 ans pour obtenir des dons de gamètes et une PMA. On essaye d’être à l’intersection de toutes ces discriminations, pour être le plus juste possible dans nos revendications”, explique Jill.
Trois marches des fiertés différentes à Paris
À Paris, il existe trois grandes marches des fiertés : la Marche des fiertés, créée en 1970, la Pride des banlieues et la Pride radicale, créée en 2021. “Auparavant, la Marche des fiertés s’appelait “gay pride”. Mais le nom a changé, car il n’y a pas que des gays qui défilent lors de ces marches. C’était un nom beaucoup trop restrictif.”
L’an dernier, la Pride des banlieues a rassemblé près de 15 000 personnes. L’événement a d’ailleurs permis d’aboutir à une proposition de loi pour réduire les inégalités d’accès à la PMA.
Pratique.
Pride des banlieues : le 22 juin à 13:30, arrêt “La courneuve – Aubervillers”, RER B.