L’asinerie Francilianes se situe à quelques kilomètres de Paris et pourtant, le cadre est bucolique. L’exploitation est située dans le parc départemental de la Plaine des Bordes de Chennevières-sur-Marne. Emilie y élève 23 ânes, dont plusieurs ânons.
Elle a d’abord cru aimer les chevaux mais ce sont finalement les ânes à qui elle a décidé de consacrer sa vie professionnelle. Du côté de sa vie personnelle, elle élève avec son mari une petite fille de 6 ans qui évolue depuis sa naissance au milieu de ces animaux qui l’ont tout de suite adoptée.
De nature généreuse et bienveillante, Emilie prend le temps de laisser les ânesses vivre à leur rythme. Pendant la traite, elle ne les attache pas et prend le temps de les suivre au rythme de leur façon de brouter dans le pré.
Hydratant, cicatrisant
Avec leur lait, elle fabrique des cosmétiques bio : « En cosmétique, le lait d’ânesse c’est hydratant, cicatrisant. Depuis peu, on l’utilise aussi en alimentaire car il est plein de vitamines et de minéraux », explique Emilie.
« Lorsqu’un ânon naît, on laisse le lien avec la mère. Elle va pouvoir s’en occuper pleinement les deux premiers mois. Dès qu’il commencera à manger de l’herbe, je vais alterner tétée et traite pour avoir du lait », raconte la jeune éleveuse.