« Mama, Papa, j’ai oublié Doudou à l’hôtel ! » Et là, c’est le drame. Il faut faire demi-tour parce qu’il est hors de question de perdre Doudou, devenu un membre de la famille à part entière.
« Le doudou, pour un enfant, c’est un objet qui permet de se détacher de la mère, d’être rassuré. C’est aussi un objet avec lequel on crée de l’imaginaire, c’est le réconfort par excellence », explique Véronique Lacaze. Celle qui a précieusement gardé la peluche qu’elle avait quand elle était petite a lancé la marque Adada.
L’imaginaire, c’est justement cela que cette ancienne décoratrice d’intérieur pour Le Printemps, à Paris, a mis à profit pour concevoir ses peluches. Toutes ont une histoire. « Pour Le Printemps, je m’occupais des vitrines de Noël animées. Fabriquer des décors pour des enfants a toujours été très gratifiant. Alors, un jour, j’ai fait un break de la décoration et je suis partie à Berlin. »
C’est justement dans la capitale allemande qu’est née sa première peluche : Jermaine l’Ourson. « Jermaine est né dans la forêt de Grunewald. Aujourd’hui, Jermaine rêve de voyager et de devenir un jour l’ambassadeur de tous les oursons du monde », peut-on lire sur le site internet de la marque.
« Quand je croise des gens ou des situations qui m’inspirent, je m’en sers pour créer une peluche. Ensuite, nous réalisons plusieurs prototypes avant de produire des pièces uniques », ajoute la fondatrice de Adada.
Made in Bretagne et écoresponsables
C’est en Bretagne que Véronique Lacaze a ouvert son atelier. Il s’agit d’un espace de production 100% Made in France, où les doudous Adada sont conçus et entièrement manufacturés.
Les idées de Véronique Lacaze prennent vie sous les doigts de la modéliste et des couturières. « Nos peluches sont cousues et brodées à la main par des artisanes passionnées », explique-t-elle.
Les tissus sont directement tricotés en France, idem pour les encres choisies. Le processus de production et de fabrication est donc 100% tricolore, respectueux de l’environnement et des normes de sécurité les plus rigoureuses. Pour le prix, il faut compter une centaine d’euros.