Charles Kloboukoff est un amoureux du mieux consommer. Il est le président-fondateur de Léa Nature, entreprise née en mars 1993 à Paris qui s’est par la suite installée à La Rochelle.
« Après la naissance de Léa Nature, l’ambition a été de certifier nos produits respectueux de l’environnement », explique l’entrepreneur engagé à AirZen Radio. Il possède depuis son plus jeune âge une véritable passion pour les produits naturels. Passion transmise depuis son enfance par son grand-père et son père, agriculteurs.
Comment renforcer la confiance dans la bio ?
Pour lui, le label bio est un gage de qualité et il se bat depuis le début pour promouvoir auprès de la population française une autre façon de consommer : produits alimentaires, d’hygiène ou cosmétiques, toutes ses marques répondent à des critères précis comme le respect des producteurs et de l’environnement.
La bio, c’est aussi pour lui une façon d’allier santé et alimentation : « Tout le développement de l’entreprise est basé sur ce couple, raconte-t-il et d’ajouter. J’ai appris à renforcer l’organisme avec des apports nutritionnels positifs, et ça grâce au biomimétisme, en observant simplement ce qu’il existe autour de nous ».
Pour Charles Klouboff, l’homme n’est pas hors de la planète, il doit vivre en harmonie avec elle.
Mais alors, peut-on être bio et industriel ? « C’est une excellente question », rétorque l’entrepreneur. Pour lui, on peut avoir une alimentation bio industrialisée, mais pas à n’importe quel prix.
« C’est vrai qu’on considère que les produits bio sont peu transformés… Ce sont des produits proches de la nature et de leur état primaire. D’où l’intérêt d’utiliser des processus doux, non nocifs, qui s’inspirent sur les circuits courts », explique-t-il.
Pour raccourcir les flux, Léa Nature a notamment implanté ses usines en France, dans les bassins agricoles au plus proche des agriculteurs. « Nous avons privilégié la vente direct, nous avons exclu les ingrédients suspects pour nous rapprocher au maximum de ce qui se fait en économie circulaire », détaille-t-il.
Si l’entreprise a connu un essor impressionnant – elle représente 7 % du marché national du bio – elle ne cesse de se réinventer pour répondre à la demande et pour s’adapter à l’arrivée de nouveaux acteurs dans ce marché florissant.