“J’ai bien mis trois ans avant de pouvoir bien me déplacer dans le bassin !” prévient le président de la SNSM Arcachon, Michel Pelegry.
Dans cette baie, les courants et les vents sont parfois très violents. Les marins et “patrons” bénévoles qui constituent la station d’Arcachon n’ont pas chômé ces dix dernières années en venant au secours de plus de 2000 marins en détresse.
Une station SNSM pas comme les autres
La station d’Arcachon est en effet originale. Le président Michel Pelegry a choisi de développer “le collectif” au sein de la structure. “Lorsque je suis arrivée à la station, j’ai proposé la nomination d’un vice-président. Contrairement au schéma classique, il n’y a pas que le président et le patron mais également deux adjoints, un en charge de l’aspect technique et matériel et l’autre de l’aspect sauvetage. Ce qui fait, qu’au total, nous dirigeons la station SNSM à cinq personnes à Arcachon. Ce n’est pas toujours évident, mais c’est plus riche et jusqu’à présent ça fonctionne bien”, assure le président.
“Le bassin d’Arcachon est assez complexe en termes de manœuvres maritimes. On peut croire à un lac, mais pas du tout. Il y a des courants qui peuvent être particulièrement difficiles”, prévient Michel Pelegry.