« La publicité lumineuse doit être éteinte entre 1 heure et 6 heures du matin. Depuis le 7 octobre 2022, cette règle d’extinction s’applique dans toute la France », selon le ministère de l’Intérieur, sous peine d’une amende. Pourtant, certaines enseignes restent encore allumées la nuit. Une perte d’énergie, qui a un coût économique pour le commerce et écologique pour la planète.
Car « la consommation électrique des commerces et des bureaux la nuit représente 250 000 tonnes de CO2 par an, soit la consommation électrique d’une ville comme Marseille », explique Florian Gauthier.
Comment fonctionne la plateforme ?
Il peut arriver de croiser une vitrine ou une enseigne allumée en pleine nuit. En tant que citoyen, vous pouvez via LightsOff contacter le commerçant pour le lui signaler. Trois propositions s’offrent à vous :
- Contacter le commerçant par téléphone, avec une proposition de dialogue bienveillant fourni par la plateforme
- Laisser un avis sur Google. LightsOff vous incite à laisser une bonne note pour ne pas nuire au service, tout en informant que vous aimeriez que les lumières soient éteintes la nuit.
- Laisser les réservistes de LightOff contacter le commerçant à votre place via un message vocal.
Dans les trois cas, l’objectif est de garder un lien positif, explique Florian Gauthier : « Tout le monde n’est pas forcément informé. Cela peut être dû à une défaillance du matériel, alors autant favoriser le dialogue. Dans la moitié des cas, les commerçants répondent positivement ».
Comment est venue l’idée de LightsOff ?
« Nous avions pour projet de faire des veilles prospectives des crises à venir et de proposer des solutions pour y remédier de façon citoyenne », explique Florian Gauthier. Soutenu par l’ONG Baye Impact, il a co-développé la plateforme Lightsoff en trois semaines et l’a lancée en novembre 2022.
Près de 3 mois plus tard, 1000 commerçants ont été sensibilisés.