Patrick Pichette et né et a grandi dans un quartier populaire de Montréal. Diplômé de l’Université d’Oxford, qu’il a intégrée grâce à la bourse Rhodes, ce véritable bourreau est passé par McKinsey et Bell avant de rejoindre, en 2008, l’équipe dirigeante de Google. “Dès que j’ai terminé Oxford, j’ai appelé mon collège et, quelques années plus tard, l’Université du Québec où je suis allé, et je leur ai dit : “Je n’ai pas encore d’argent, mais je vais en avoir un jour, et je veux commencer à mettre des bourses en place pour les gens qui sont intelligents mais qui n’ont pas un sou””, explique-t-il.
En 2015, il a tout quitté pour voyager. Il a par la suite rejoint le monde de l’investissement tech avec Inovia Capital tout en intégrant le conseil d’administration de Twitter qu’il présidait lors de l’IPO (introduction en bourse) hostile d’Elon Musk. “J’ai passé deux ans sur la route avec mon sac à dos, à faire le tour du monde. Et l’une des grandes leçons a été de voir à quel point l’humain est en train de détruire la planète et la rapidité à laquelle on est en train de le faire. Ça m’a touché. Je me suis dit : il faut agir”, confie-t-il.
Comment s’est-il hissé jusqu’aux plus hautes sphères de la Silicon Valley en venant d’un des quartiers les plus pauvres du Québec ? Quels ont été les dessous de la croissance de Google ? Quels sont les secrets du rachat de Twitter par Elon Musk ?
Le temps d’une pause, il revient sur son parcours, en nous emmenant dans les coulisses des entreprises les plus iconiques de la tech et nous parle engagement, recrutement, égalité des chances et leadership.