C’est lors d’un stage en Italie que Simon commence la pâtisserie. Alors dans le domaine de la finance, il se retrouve dans son premier logement qui dispose d’un four. « Avant j’habitais à Paris, les logements étaient trop petits pour y encastrer un four » explique-t-il. L’occasion est alors trop belle, il commence alors à confectionner des macarons, puis toutes sortes de pâtisseries. “C’était une découverte pour moi, et le début d’une passion” explique Simon Loutid. Il se forme seul, passe un CAP Pâtisserie en candidat libre et l’obtient. Et ne lui demandez pas si le pâtissier peut prendre des libertés dans les recettes, la réponse sera non, “s’il y a des recettes, c’est pour les suivre”, explique-t-il.
“La pâtisserie, c’est le partage”
Simon aime transmettre. Dans son ancienne vie professionnelle, il partageait déjà ses connaissances “pour confectionner des tableaux excels”. C’est donc tout naturellement qu’il décide de poursuivre le partage dans la pâtisserie. Il anime des ateliers et finit par lancer sa marque avec un jeu de mot tout trouvé : Simon le financier. Des gâteaux naturels, gourmands et en circuits courts, fabriqués dans des ateliers protégés. Ce sont des personnes en situation de handicap qui confectionnent les financiers, un choix évident pour Simon, “l’inclusion sociale est primordiale et la pâtisserie, c’est pour tous”.