Qu’elles soient sanitaires, économiques, environnementales, toutes les raisons sont bonnes pour passer à l’agriculture biologique mais la question commune sera la suivante : « Comment fait-on ? »
Les temps de conversion de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique sont de deux ou trois ans car il faut changer ses pratiques, son cahier des charges, ses modes de distribution et de commercialisation.
Pression médiatique et sociale
Le label AB et l’Eurofeuille ne seront pas donnés à vie mais seront contrôlés et certifiés pour s’assurer que les produits chimiques de synthèse et engrais de synthèse ne seront pas utilisés. Mais le contrôle concernera aussi la manière de transformer ses produits, l’étiquetage de ces derniers.
Les poules, les œufs sont des secteurs fortement représentés dans l’agriculture biologique. La viticulture connaît une croissance importante : 20 % de conversion cette année en Gironde. Un taux impressionnant rendu possible grâce à la « pression médiatique et sociale », se félicite Sylvie Dulong, viticultrice bio à Saint-Emilion et présidente de la fédération régionale de l’agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine.