Au fond d’une cour pavée, un lieu décoré avec goût et un alambic tout neuf. La Distillerie de l’arbre sec ressemble à un cabinet de curiosités. Sur des étagères, des ingrédients sont soigneusement rangés dans des bocaux.
Verveine, fleur d’hibiscus, pamplemousse… Les clients peuvent choisir entre une multitude d’épices et de saveurs pour fabriquer leur gin. “Pour confectionner du gin, on part de quelques ingrédients essentiels : la baie de genièvre, les graines de coriandre, la racine d’angélique et la racine d’iris”, explique Charlotte Bartoli. Des mini alambics au cuivre rosé sont destinés aux ateliers créatifs qui durent 2h30. Les clients repartent ensuite avec leur bouteille de gin.
Comme logo, la carte du pendu du tarot de Marseille
“Nous sommes trois associés à l’origine du projet. Charlotte Buisson Dackow, sommelière, a travaillé en Angleterre. Pour ma part, je viens du monde de l’hôtellerie et j’ai travaillé aux quatre coins du monde. J’ai également aidé Hervé Grangeon à développer sa propre distillerie. Et puis, il y a aussi Nicolas Paradis qui est entrepreneur. Il vient du monde du vin”, précise Charlotte Bartoldi.
La Distillerie de l’arbre sec tient son nom de la rue où elle se trouve. Au Moyen Âge, l’arbre sec désignait la potence destinée à mettre fin aux jours des prisonniers. La distillerie a donc choisi de montrer ce bout d’histoire d’une façon plus positive, en choisissant comme logo le pendu du tarot de Marseille, symbole de persévérance et d’altruisme.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.