« Thanks for sharing », comprenez merci de partager. Voilà le titre de ce rapport que vient de publier Clean Cities, une ONG qui agit au niveau européen pour favoriser la mobilité douce.
Un rapport qui classe 42 villes européennes en fonction de leur réseau de transport en commun ou partagés, de la valorisation de l’électrique, du vélo ou de la marche. Si le haut du classement est occupé par les pays nordiques, la France se défend bien avec une belle offre de mobilités douces dans la capitale. Voici les 10 premières :
- Copenhague , Danemark
- Olslo, Norvège
- Parsi, France
- Amsterdam, Pays-Bas
- Hambourg, Allemagne
- Helsinki, Finlande
- Milan, Italie
- Lyon, France
- Ljubljana, Slovénie
- Lisbonne, Portugal
21. Strasboug
28. Marseille
L’ONG Clean Cities a pour but de s’appuyer sur les grandes métropoles pour tendre vers des villes zéro émission à l’horizon 2030 et ringardiser l’autosolisme – la mobilité individuelle avec une personne par voiture.
« Lyon a fait de très beaux progrès sur les investissement en terme de mobilité électrique et partagées comme les vélos en libre service », explique Sylvain Delavergne. Plus compliqué pour Strasbourg et Marseille, qui se placent en 21e et 28e positions. Réduire la voiture thermique individuelle nécessite en effet des infrastructures dans lesquelles on peut avoir confiance : installations de bornes électriques, véhicules partagés fiables, transports en communs réguliers et à l’heure ou incitations financières à la mobilité douce. Toute les villes européennes ne sont pas au même niveau.
L’ONG Clean Cities participait d’ailleurs à la publication d’un rapport sur la mobilité dans les zones à faible émission (ZFE).