Les rapports scientifiques prouvent que notre impact sur la biodiversité est lourd de conséquences. D’ici 2050, un quart des espèces pourrait disparaître et 75% des insectes ont été éradiqués de la surface de la planète en une trentaine d’années.
En 2009, le photographe Yann Arthus-Bertrand a monté la fondation GoodPlanet avec pour objectif de placer l’écologie et l’humanisme au cœur des consciences. La fondation se base sur trois verbes d’action : comprendre, imaginer et agir.
Pour cela, elle a pensé l’exposition “Vivant”, qui interroge notre relation à la biodiversité et nous pousse à imaginer différemment ses enjeux.
L’exposition met en avant onze artistes internationaux qui ont tous un propos fort sur la biodiversité. Les œuvres amènent une réflexion sur notre émerveillement face à la nature ou mettent en avant une spécificité de celle-ci.
Espace de convergence
Par exemple, l’artiste vietnamien Duy Anh Nhan Duc travaille avec des pissenlits et insiste aussi bien sur la fragilité de la graine que sur sa capacité d’adaptation et sa résilience.
Pour Albane Godard, directrice générale de la fondation GoodPlanet, l’exposition propose un espace de convergence entre une réflexion scientifique et pédagogique sur la biodiversité et une réflexion artistiques sur ses enjeux. Elle rappelle que les artistes ont cette faculté à toucher notre corde sensible et ainsi nous pousser à agir pour préserver ce qui nous tient à cœur.
Pratique. Du 9 avril au 18 décembre, visite libre et gratuite du mercredi au dimanche. 1, carrefour de Longchamp, Bois de Boulogne, 75116 Paris.