“Cette exposition est une occasion de montrer au jeune public comment, quand on a une idée et des rêves pleins la tête, on peut incarner ses désirs avec un simple petit bout de cahier et un crayon. Des dessins peuvent donner naissance à de très gros projets”, explique Matthieu Orléans, commissaire de “L’Art de James Cameron”. Dessins, pastels, peintures, accessoires… L’exposition rassemble près de 300 œuvres originales du réalisateur canadien.
Créer des personnages avec le dessin
Le dessin a une place importante dans la carrière de James Cameron. Dès son plus jeune âge, il a rempli ses carnets de croquis de créatures extraterrestres et de mondes imaginaires. Lors de ses premiers pas au cinéma, il a réalisé lui-même des affiches pour des films à petit budget. C’est aussi à partir de croquis qu’il a construit son personnage de T-800, alias le Terminator, incarné par Arnold Schwarzenegger.
De “Titanic” à “Avatar”, l’exposition se divise en six espaces qui retracent les grands projets du réalisateur. En la découvrant en avril, lors de son vernissage, James Cameron a affirmé qu’il avait l’impression de “regarder une autobiographie de son art”. “L’Art de James Cameron” regorge de secrets de cinéma.
Pratique : “L’Art de James Cameron” est visible jusqu’au 5 janvier 2025 à la Cinémathèque à Paris.