Le Festival des fiertés lutte contre les discriminations LGBTQI+. Du 10 au 27 novembre, une centaine d’animations, gratuites pour la plupart, mettent en avant la diversité et le respect.
Au programme : projections, tables rondes, spectacles, soirées, balades, lectures, fresque des fiertés, théâtre ou encore karaokés pour valoriser la diversité à travers l’art. La municipalité du 14e arrondissement de Paris a initié ce Festival des fiertés. Cette année, les mairies des 12e et du 13e arrondissements l’ont rejointe.
” Nous avons un grand attachement à faire vivre les grands sujets et les grands combats en dehors des moments conventionnels”, explique Carine Petit, maire de l’arrondissement. Une raison pour laquelle la municipalité n’a pas attendu le mois de juin, « mois des fiertés », pour sensibiliser les Parisiens au respect et à l’égalité.
40 ans de dépénalisation de l’homosexualité
Le sujet d’ouverture de cette seconde édition du Festival des fiertés donne le ton. Voilà 40 ans que le fait d’aimer une personne du même sexe n’est plus puni par la loi. Et depuis ? Dépénalisation complète, Pacs, mariages, transition, PMA pour toutes… Les lois avancent, mais, dans les faits, il n’est pas toujours aisé d’assumer qui l’on est. « Dans l’histoire, on ne dit pas que tel artiste, politique ou écrivain était LGBTQI+, ce qui n’aide pas à la représentation », confie Christophe Martet, rédacteur en chef de “Komitid“. Partenaire du festival, “Komitid” est un média spécialisé dans l’actualité LGBT.
Ainsi, il semblerait que ce festival permet de valoriser la personne au-delà de sa sexualité ou de son identité de genre. Mettre plutôt en avant son art au profit de son combat. Dans la bienveillance, la joie et par la culture, il s’agit de développer les imaginaires et sensibiliser dès le plus jeune âge à la lutte contre les discriminations.