Le bureau de Christine, situé dans un bâtiment du Muséum d’histoire naturelle de Paris, est un petit temple dédié aux araignées. Là, on y trouve un poster sur ces animaux, ici, une mygale figée dans un cadre. “C’est l’une des plus grandes que l’on m’a rapportée”, glisse la biologiste.
Ce jour-là, Christine porte une petite broche araignée dorée sur son chemisier. “J’enseigne mes connaissances sur les araignées à mes étudiants. Je passe aussi beaucoup de temps à identifier et classer les différentes espèces. Les espèces d’araignées sont très loin d’avoir toutes été découvertes.”
51 000 espèces d’araignées connues
L’arachnologue peut aussi être appelée par les douanes ou les pompiers afin d’identifier ces animaux. “Beaucoup d’araignées sont vendues illégalement. Il s’agit de définir si ce sont des espèces menacées ou non, par exemple”, précise l’enseignante. Christine Rollard a publié une réédition de son ouvrage “50 idées fausses sur les araignées” (éditions Quae), l’an dernier. “Mon rôle est aussi de mieux faire connaître ces espèces, afin qu’elles cessent d’être source de peur. Il ne faut pas envisager les araignées en les comparant aux humains, mais se mettre à leur échelle. Ce sont des animaux qui ont leur propre façon d’exister et qui ne mesurent que quelques centimètres… ”
“50 idées fausses sur les araignées”, de Chrstine Rollard, éditions Quae.