“Sans la pâtisserie, je pense que je ne serai pas là aujourd’hui”, glisse Silax, un pâtissier au parcours atypique. Cette année, le Salon du chocolat, qui s’est tenu du 28 octobre au 1er novembre à Paris, aura été marqué par l’inclusion et l’ouverture au monde. Silamaka Soukouma fait partie de ces personnes qui ont pu sortir du contexte parfois complexe des banlieues pour réaliser son rêve.
Aujourd’hui, le jeune homme de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) a construit sa pâtisserie. Son magasin accueille désormais tous les locaux et curieux des productions de Silax. Mais cela n’a pas toujours été le cas.
Au Salon du chocolat, le caramel au beurre salé
“Quand j’étais jeune, je faisais pas mal de bêtises. La pâtisserie m’a sauvé, c’est certain. C’est ce qui m’a permis de me concentrer et d’avancer. C’est militaire, c’est carré, c’est une science exacte !” confie le pâtissier en riant. Sylvain Dahirel, pâtissier aux Thermes Marins de Saint-Malo, s’accorde avec le propos de Silax. “C’est Auguste Escoffier qui a créé les brigades au sein des cuisines. C’est aussi ça qui rapproche le métier du monde militaire”, explique-t-il.
Isabelle Falys est une amoureuse de sa région. “Ce qu’on essaie de faire, c’est montrer tous les côtés de la Bretagne”, annonce-t-elle fièrement sur son stand de la Maison Le Roux. C’était probablement le stand le plus “breton” d’entre tous. Sur place, des menhirs, des phares, des fleurs séchées dépassant des vases traditionnels et, bien sûr, des caramels au beurre salé.
Pour retrouver toutes ces spécialités et bien plus rendez-vous chaque année au Salon du Chocolat à Paris.