“J’ai toujours été sensible à l’inclusion sociale, de par mon éducation. Encore plus avec l’urgence sanitaire actuelle, où les disparités entre les différents niveaux de vie sont de plus en plus marquées. Proposer une initiative qui puisse répondre en partie à ces enjeux, en aidant les personnes les plus démunies à prendre confiance en elles était fondamental pour moi”, explique Faustine Caron, la créatrice de l’association Nour.
La pratique du yoga est reconnue pour ses bénéfices sur les plans physiques et psychiques. “Pour les publics en situation de précarité, accéder à une activité physique régulière sans contraintes est difficile. Et le yoga peut aussi les aider face aux situations de stress auxquelles elles sont confrontées.”
“Nour signifie “lumière” en arabe”
“Quand j’ai décidé d’enseigner le yoga, je ne me voyais pas du tout faire ça dans un studio classique. J’ai cherché à rejoindre une association qui accompagnerait les publics fragiles. En constatant qu’il y avait peu de propositions de ce type sur le marché, j’ai lancé Nour”, relate Faustine.
Pourquoi avoir choisi ce nom, “Nour” ? “Cela veut dire lumière en arabe. C’est le symbole de ce que l’on essaye de créer. Des moments de lumière dans des parcours de vie difficiles”. Les cours de yoga Nour sont gratuits pour les personnes bénéficiaires des minimas sociaux, de l’allocation adultes handicapés, les étudiants, les séniors avec une petite retraite, les demandeurs d’asile. Plus de renseignements sur leur site Nour.