Pendant plusieurs semaines, avec Jeanne, nous vous emmenons à la découverte des opéras de Paris. Après le majestueux Palais Garnier, nous allons vous faire découvrir le fonctionnement de l’Opéra Bastille.
Premier arrêt dans le bureau du directeur général adjoint, Martin Adjari. Passionné, il nous accueille chaleureusement pour nous parler de son parcours, de ses équipes, des spectateurs mais aussi de ce qui l’anime au quotidien.
« L’Opéra Bastille a été conçu dans les années 80, à une époque où on voulait les bâtiments publics très impressionnants, très vastes, très grands. Aujourd’hui, cela paraît un peu décalé, et nous essayons, à la direction, d’être beaucoup moins inaccessibles que les locaux le suggèrent », explique Martin Adjari
Le cadre est effectivement impressionnant et il est parfois difficile de s’autoriser à y entrer. Pourtant, les personnes croisées au fil de nos reportages sont toujours sympathiques, passionnées et accueillantes.
Au fil des années, les opéras de Paris cherchent à s’ouvrir à un public plus large, comme l’explique Martin Adjari : « Le ballet est souvent perçu comme plus accessible parce que visuel, donc plus universel. L’opéra a pourtant un répertoire composé d’airs connus, mais il est vrai que le bâtiment peut être impressionnant. Ce que l’on essaye de faire pour le rendre plus accessible, c’est d’abord de développer une programmation composée d’œuvres mises en scène par des metteurs en scène d’aujourd’hui. »
Le directeur général adjoint explique que dans l’accessibilité, il y a également l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et l’accessibilité financière avec des tarifs abordables.