Santé Publique France a publié en octobre les résultats d’une enquête nationale périnatale réalisée en 2021. Elle révèle que plus de 15% des mères interrogées ont déclaré avoir vécu difficilement voire très difficilement leur grossesse. Mais aussi que 16% des femmes ont une dépression post-partum. Pour justement pallier ces problématiques, plusieurs structures ont été créées. L’objectif est de venir en appuie à ces jeunes pendant cette période. Le CeFAP en fait partie, il s’agit du centre de formation à l’accompagnement périnatal.
L’établissement a été créé il y a 20 ans. Il existe plusieurs types de parcours : la formation au métier d’accompagnant périnatal, consultant en lactation, et la spécialisation pour les professionnels issus du social, médical et paramédical. Ce sont des praticiens : sage-femme, ostéopathe, psychologue etc… qui dispensent des cours dans leur spécialité.
Un accompagnement personnalisé
« On travaille en complémentarité du réseau médical. Le but est de partager un temps avec les parents pour leur permettre de prendre une décision par rapport à l’allaitement, la péridurale, la grossesse entre autres. Il y a des cours aussi sur les spécificités : l’handi-parentalité, un parcours de PMA, le deuil …, explique Karine Goetgheluck. On n’évitera jamais les épreuves. Mais ce qui peut permettre de rebondir, c’est d’avoir à ce moment-là des personnes compétentes et ressources pour aller plus loin. »
L’accompagnant périnatal est là pour autonomiser les parents pendant cette période. Il répond à leur question, aborde leurs craintes et leurs envies pour finalement établir la façon dont ils souhaitent mener leur chemin dans cette aventure parentale. Le but étant de leur donner toutes les informations nécessaires en complément du médical pour les aider dans leur choix.