Bénédicte Poli est membre de l’association Badaboum à Orléans. Sa mission principale est d’améliorer le quotidien des enfants hospitalisés et de leurs parents.
AirZen Radio. Avez-vous des exemples d’outils que vous utilisez dans vos missions ?
Bénédicte Poli. Nous utilisons des casques de réalité virtuelle pour aider les enfants à oublier leur douleur, ou à s’évader et penser à autre chose pendant les soins. Nous mettons aussi des lits à disposition pour les parents afin qu’ils puissent rester près de leurs enfants.
Vous avez également des collaborateurs externes ?
Exactement. Des musiciens, clowns et magiciens viennent ponctuellement. Ils apportent une touche de gaieté et cassent la routine hospitalière. C’est un réel plus pour le moral des enfants et des familles. Les clowns passent tel et tel jour, les musiciens, un autre, le magicien deux fois par mois… Tout ça permet de rythmer, d’avoir une attente, une ouverture, une parenthèse. Même si l’enfant ne reste pas longtemps, cela lui permet de découvrir autre chose.
Le personnel soignant est débordé et manque de moyens. Comment votre association l’aide-t-il dans cette situation ?
Dès qu’on parle d’enfant, on a envie de bien faire, de réussir et de faire plaisir. Certes, notre emploi du temps est très chargé, mais nous élaborons des projets qui viennent directement des besoins exprimés par le personnel soignant. Ces initiatives sont donc bien accueillies. Elles facilitent la prise en charge des patients et améliorent les conditions de travail.
Prendre le temps de mettre un casque de réalité virtuelle sur un enfant peut sembler long. Mais, au final, cela rend la procédure médicale plus supportable pour tous : l’enfant, les parents et le personnel soignant qui voit les avantages au quotidien. Utiliser ces outils améliore non seulement le bien-être des enfants mais aussi l’efficacité des soins. C’est un cercle vertueux.
Si vous voulez en savoir plus ou faire un don à Badaboum, rendez-vous ici.
