L’adolescence n’est pas la période de la vie la plus simple. Le jeune a déjà beaucoup à faire avec lui-même et n’est pas toujours disposé à écouter ses parents. Pourtant, le dialogue est souvent nécessaire. Car c’est aussi à ce moment que peut se jouer l’orientation professionnelle de l’enfant. Raison de plus pour en parler en famille.
Notamment si l’enfant pas très “scolaire”. N’entendez pas par là qu’il est en échec scolaire, mais simplement qu’il ne prend pas plaisir à être en classe. Certains élèves font simplement ce qu’on leur demande, ce qu’on attend d’eux, sans enthousiasme particulier. Peut-être seront-ils plus heureux ailleurs ? Vous ne le saurez peut-être pas en lui posant la question, alors imaginez si vous n’en parlez pas.
Instaurer un dialogue
Si les résultats scolaires sont mauvais ou excellents, la question de l’orientation professionnelle viendra peut-être plus facilement et la réponse sera d’autant plus aisée à trouver. Mais dans tous les cas, instaurer un dialogue parents/enfants est primordial, et cela peut se faire dès le collège.
L’idéal est que votre enfant se montre pro-actif dans sa démarche. Les conseillers d’orientation scolaire sont souvent débordés et ne peuvent juger que par le prisme des notes. Ils sont formés mais limités dans leurs moyens. Peut-être que, dans ce cas, passer par un conseiller d’orientation professionnel peut vous aider, ainsi que votre enfant.
Privilégier le volontariat
Comme l’explique Catherine Boiton, conseillère d’orientation à Valence, rien ne sert de l’obliger à prendre rendez-vous, il faut que votre enfant soit volontaire et ait envie de parler de son orientation professionnelle. Ne serait-ce que pour voir, par curiosité… La plupart des métiers de demain n’existent pas encore ? Nous ne lui parlerons donc pas de métiers mais de secteurs d’activités.
Le plus important est de parler, de laisser son enfant exprimer ses envies, mêmes (et surtout) si elles ne correspondent pas aux attentes de ses parents. Si un recours vers un professionnel de l’orientation peut aider, il existe aussi de nombreux outils, comme l’Onisep (Office national d’information sur les enseignements et les professions) et le CIDJ (Centre d’information et de documentation jeunesse), ou encore des réseaux sociaux, comme Wilbi.