Lancée en 2021, la jeune start-up française a déjà tout d’une grande. L’an dernier, l’entreprise a passé la vitesse supérieure. En effet, la société a levé 2 millions d’euros pour accélérer son expansion sur le marché de la mode de seconde main. Il faut dire que la mission principale d’OMAJ est simple : faire du commerce de vêtements de seconde main un réflexe pour tous, en rendant la pratique très simple. En gros, OMAJ est une sorte de dépôt-vente en ligne qui aide les vendeurs en prenant en charge pour eux toutes les contraintes liées à la mise en ligne et à la vente de leurs articles.
Concrètement, comment ça marche ? Vous faites un tri dans vos affaires, et vous envoyez les vêtements dans un colis. Attention, la plateforme ne prend pas en compte certaines marques de vêtements – notamment des marques liées à la fast ou l’ultra fast fashion. Une fois reçus, les vêtements sont sélectionnés par OMAJ. L’entreprise se charge alors de les photographier, les vendre et les expédier. Vous n’avez ensuite qu’à aller récupérer une partie des gains liés à la vente.
Derrière cette plateforme OMAJ, on retrouve un duo : Paul Charon et Marine Daul-Mernier, deux anciens camarades de promotion de l’école Centrale. Tous les deux sont également passés par des cabinets de conseil et souhaitaient se lancer dans l’entrepreneuriat en respectant leurs convictions écologiques. C’est désormais chose faite avec OMAJ, qui souhaite démocratiser la seconde main pour réduire les effets environnementaux et sociaux de l’industrie de la mode. Depuis 2021, l’entreprise a su séduire près de 50 000 utilisateurs et a donné vie à plus de 50 000 vêtements.
Pour aller plus loin : https://www.airzen.fr/la-fast-et-lultra-fast-fashion-dans-le-viseur-du-gouvernement/