La chouette effraie joue un rôle essentiel dans nos écosystèmes. Malheureusement, sa population est menacée, notamment à cause de la rareté des pelotes de réjection dans certaines régions. “Ces pelotes contiennent les restes des animaux qu’elles mangent et permettent d’étudier la diversité des petits mammifères qui vivent dans leur environnement. Avec peu de pelotes, il devient difficile de suivre l’évolution de ces populations”, explique Johann Launay, chargé de mission biodiversité au CPIE Collines normandes.
Comment ça marche ?
Pour améliorer la situation, le projet du Groupe Mammalogique Normand (GMN) a pour but d’installer des nichoirs pour attirer plus de chouettes effraies dans les zones où elles sont rares. Cette action se fait en collaboration avec des agriculteurs et des collectivités, créant ainsi un réseau d’acteurs engagés. Le suivi des chouettes effraies sera réalisé par le Groupe Ornithologique Normand.
Sensibiliser les jeunes
Une autre grande ambition de ce projet est de sensibiliser les jeunes Normands à la protection de la biodiversité. En impliquant les agriculteurs et les collectivités, il vise ainsi à créer une conscience collective sur l’importance de préserver la nature.
Le projet a déjà rencontré un certain succès. Grâce aux Rencontres pour la Planète, qui ont eu lieu à Paris en octobre, l’équipe a réussi à récolter 16 500 euros sur les 20 000 euros demandés pour financer ce projet.