C’est suite à un changement de voie professionnelle que Bertille Durel a eu envie de se lancer dans une nouvelle aventure. Elle s’installe en Normandie avec pour projet d’ouvrir sa yaourterie. Son nom sera La Laiterie sauvage, car certains des yaourts qu’elle fabriquera seront à base de plantes sauvages et de saveurs trouvées dans la nature. Elle fourmille d’idées et a envie d’utiliser toutes les richesses locales.
Pour financer une partie de sa nouvelle aventure et acheter le gros matériel, Bertille a fait appel au financement participatif. Elle a été très touchée par l’engouement qu’a suscité son projet. « J’ai halluciné de la générosité des gens, la gentillesse. C’était un truc de fou. Dans le financement participatif, les premiers qui vont donner ce sont les amis, la famille, etc. arrivent ensuite les gens qu’on ne connaît pas du tout. Parallèlement, j’ai eu un article dans “Ouest France” et j’ai reçu des lettres chez moi d’agriculteurs à la retraite. Ils m’ont envoyé un chèque de 200 euros, ce que je trouve énorme pour des retraités. C’est vraiment très touchant », explique Bertille.
Il faut dire que ses valeurs sont authentiques et qu’elles donnent envie de l’accompagner et de la soutenir. A terme, son rêve serait d’avoir ses vaches pour être totalement autonome dans la fabrication de ses yaourts.
Pour lancer ses premières productions, elle s’installe dans un local de la laiterie de Camembert (Orne).