Insultes sur les réseaux sociaux, propagation de rumeurs, harcèlement en groupe, piratage de compte ou encore usurpation d’identité. Voilà ce que subissent les plus jeunes sur Internet, en virtuel. Ce cyberharcèlement a de nombreuses répercussions dans la vraie vie. On appelle cela du harcèlement, ou plus exactement du harcèlement scolaire.
Alors que l’âge moyen du premier téléphone portable en France est aujourd’hui établi à 9 ans, un enfant sur six serait victime de cyberharcèlement, d’après le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), dévoilé le 27 mars dernier.
Pour tenter de libérer la parole sur les questions du harcèlement scolaire et du cyberharcèlement, et pour sensibiliser le grand public, Nora Fraisse a créé l’association Marion la main tendue. La structure intervient depuis 2014 dans les classes de primaire, au collège ou encore au lycée. Elle s’appuie pour ce faire sur des jeux de rôle pour aborder les thèmes du racket, des réseaux sociaux, du regard qu’on porte sur l’autre… En un mot : le respect.
Elle demande aux élèves qui le souhaitent de jouer le rôle de « témoin », de « harcelé » ou encore de « harceleur ». Cette mise en situation permet, selon elle, d’ouvrir le dialogue dans les classes. Et qui permet parfois de détecter aussi des situations de harcèlement sous-jacentes.
Pour aller plus loin > Cathy, un chatbot pour lutter contre le harcèlement scolaire