Jeune maman, Nolwenn Leroy vit une période intense : “Je suis plus vulnérable, plus fragile, plus émotive qu’avant, mais je ne me suis jamais sentie aussi vivante”, confie-t-elle.
Nolwenn évoque ce temps qui passe et l’impermanence des choses : “Je savoure chaque minute et particulièrement avec mon petit garçon, car ces premiers moments ne reviendront jamais”.
Nolwenn Leroy, qui publie “La cavale”, son 8e album, se révèle ici passionnée, entière. “Tout ce que j’aime, je l’aime très fort, et ce que je n’aime pas je le manifeste très fort aussi”. Hypersensible, elle avoue que sa fougue lui a parfois joué des tours.
Nolwenn serait-elle une sage ? “Parfois, j’ai eu le syndrome de la bonne élève, mais je ne me reconnaissais pas là-dedans, car je suis à la fois un cheval fougueux mais j’ai aussi les pieds sur terre”.
Nolwenn évoque également avec émotion ses racines bretonnes, et le déchirement qu’elle a connu quand elle a dû quitter sa Bretagne natale : “Mon destin n’aurait pas été le même si je n’avais pas connu ce déchirement, cette blessure m’a fait grandir”.