« Nous avons fait un sondage auprès de nos utilisateurs. 81% d’entre eux seraient prêts à acheter en seconde main pour les fêtes de fin d’années », explique Morgan Hilmi. Le fondateur de Beebs a vu son nombre d’utilisateurs augmenter de 200 000 utilisateurs à plus d’un million. La plateforme met en relation les acheteur et vendeurs d’article pour enfant et jouets de seconde main, et révèle que ce mode de consommation peut aussi convenir à des cadeaux.
On l’assumerait d’ailleurs de plus en plus, si l’on en croit Morgan Hilmi. Pour des raisons économiques (à 60%) ou écologiques (à 30%), la seconde main – notamment pour les articles des enfants – est de plus en plus prisée.
Offrir de la seconde main en cadeau ?
D’autant plus que « seconde main » n’est pas incompatible avec « neuf ». Le fondateur de Beebs explique que « 20% des articles disponibles à la vente sont neufs, n’ont jamais été ouverts ». Que l’enfant n’en veuille pas, qu’il l’ait en double ou qu’il ne l’ait jamais utilisé, le fait de ne pas être le premier acheteur correspond à de la seconde main.
« Pour un enfant, on valorise d’autant plus la seconde main que le vêtement, le jouet ou le matériel ne sera pas utilisé très longtemps comparé à un adulte », précise-t-il.