Tout débute en 2008, lorsque Nicolas Baretje part à Tahiti pour rendre visite à sa fille pour Noël. Il devait y passer trois semaines, il y a est resté douze ans.
Après avoir travaillé dans différents établissements, hôtels ou restaurants. Il décide rapidement de s’orienter vers le mieux manger.
« Les terroirs là-bas sont juste géniaux. Il y a une variété incroyable grâce aux volcans par exemple. Les Polynésiens ont une nourriture très riche. Il y a plein de tubercules. À partir de moment où la nourriture a pu être importée, il y a eu de l’obésité en Polynésie. Là, mon idée, c’est de me servir des produits que l’on trouve sur place », explique avec conviction Nicolas.
Le chef a organisé beaucoup d’ateliers pour les enfants à Tahiti pour les éveiller au mieux manger dès le plus jeune âge.
“On amène le plaisir aux gens”
« Nous, les cuisiniers on amène du plaisir aux gens. Si on rééquilibre, que l’on met moins de sucre, du bon sucre avec une bonne farine, par exemple, on va se retrouver avec un bon produit. Si les produits de base sont bons, le produit final le sera », ajoute Nicolas.
Avec ce chef passionné on découvre aussi un mode de cuisson typiquement polynésien. Le ahima’a est un four traditionnel. Il est creusé dans la terre sur laquelle sont disposées du bois, des noix de coco séchées puis des pierres volcaniques que l’on chauffe. Les aliments, principalement du cochon, du poisson et des féculents sont enroulés hermétiquement dans des feuilles de bananiers et posés directement sur les pierres. Le tout est recouvert d’autres feuilles de bananiers et de sable pour assurer une cuisson à l’étouffée 100% polynésienne.