L’eau est le fil rouge de la vie d’Ombline Romanson. “L’énergie de la nature m’a appelée, d’abord par celle de l’eau”, raconte-t-elle. “J’ai été navigatrice pendant une vingtaine d’années. La voie des mers et des océans m’a permis de devenir réalisatrice de documentaires, après avoir commencé dans la presse nautique.” Elle navigue alors sur les fleuves en Afrique, puis une dizaine d’années sur l’Amazone.
Une expérience qui la met en contact avec un autre mode de vie, de pensée, de soins, avec tous les remèdes naturels qu’on peut trouver là-bas : “Une pharmacopée extraordinaire quand on sait l’utiliser de manière naturelle, en respectant la nature, notre propre nature et celle qui nous entoure.”
Une évidence avec la naissance de ses filles
La naturopathie est donc arrivée de manière très naturelle dans la vie d’Ombline, même si un élément déclencheur va la faire basculer pour de bon.” J’avais des problématiques d’infertilité. Sur le papier, je ne devrais pas être maman, mais j’ai deux petites filles de 5 et 7 ans aujourd’hui. Je peux dire maintenant qu’elles sont la preuve vivante de l’efficacité de la médecine douce. Par la voie de la naturopathie, j’ai encouragé mes forces vitales.”
Une voie dont elle a fait sa spécialité. Elle accompagne désormais de nombreux couples en naturopathie embryonnaire, en lien avec les troubles de la fertilité. “L’idéal serait de travailler sur son jardin écologique, même sans avoir à rencontrer une problématique. La petite graine que l’on sème, c’est bien de la travailler avant la conception, quel que soit son projet, problématique de fertilité ou pas.”
Semer des graines, c’est un peu le travail du petit colibri qui, aussi infime soit-il, finit par créer des vrais grands changements. “On dit que ce sont les petites rivières qui font les grands fleuves. En étant sur l’eau, on s’en rend bien compte. C’est agréable de pouvoir accompagner des gens sur l’eau en cabinet et voir la transformation opérer en eux et autour d’eux.”
Avec des séances de naturopathie sur l’eau, qui peuvent comporter des massages, de la réflexologie, des soins énergétiques, l’effet bien-être est amplifié. C’est un peu le même principe que les bains de forêt, décrit-elle. La présence toute proche de l’élément fait baisser les trois marqueurs du stress : le cortisol, l’adrénaline et la pression artérielle. “Le fleuve agit comme un catalyseur. Les bienfaits sont quintuplés. L’énergie de l’eau est extrêmement ressourçante, calmante, apaisante, et on laisse un peu ses bagages à terre, tout ce qui est pesanteur. Les gens qui ressortent d’une séance n’ont pas du tout le même visage qu’à leur arrivée, et on sent qu’ils repartent avec une bulle de bien-être durable.”
La vie est un éternel apprentissage
Dans sa pratique, Ombline Romanson ne s’attache pas au symptôme, qui est juste l’arbre qui cache la forêt, dit-elle. Elle va plutôt travailler sur ce grand terrain qu’est la personne, au travers de l’alimentation, des pratiques manuelles : massages, réflexologie, phyto-minéralogie, exercices physiques, pneumologie, énergétique, hydrologie, tout ce qui est magnétologie et, bien sûr, le psycho-émotionnel, en intégrant les trois aspects, à la fois physique, émotionnel et énergétique, “puisque rien n’est dissocié. Chaque personne qui entre dans mon cabinet, c’est une nouvelle planète à découvrir. Donc, on joue avec toute cette diversité, c’est ça qui est extraordinaire ! Je ne m’ennuie jamais et la vie est un éternel apprentissage”.
Il s’agit de savoir accompagner en utilisant cette énergie de guérison que l’autre peut aussi avoir. C’est un travail en duo. “C’est vraiment l’idée de semer des graines pour que ça vienne germer de manière complètement durable. Il suffit d’observer la nature pour comprendre qu’on y est totalement relié. Et qu’on a aussi notre propre biotope à travailler, comme dans une forêt. C’est toute la richesse de l’être humain. On est tous différents et on doit apprendre à composer avec ça pour être au top de son bien-être.”