Parmi la vingtaine de collaborateurs que compte la start-up nantaise Mobidys France, 60% sont des femmes et 40% des hommes. Actrice de l’économie sociale et solidaire, la start-up met un point d’honneur à appliquer des mesures engageantes, notamment en faveur de l’égalité hommes-femmes.
Ainsi, depuis un an, les congés paternités octroyés par la start-up sont de 10 semaines, après l’accouchement, soit autant que celui des femmes. Cette décision permettrait aux pères de soulager la maman et d’être présents. Mais surtout de lutter contre la discrimination à l’embauche. « Un recruteur, quand il voit une candidate femme en âge d’avoir des enfants, il va se poser la question », remarque Anne Thay, directrice adjointe de Mobidys France. Pourtant, si l’homme s’absente aussi longtemps, le fait d’avoir des enfants ne devient plus un enjeu de sexe ou de genre.
Un congé paternité et le congé menstruel ?
« C’est l’arrivée d’un enfant chez Mobidys France qui nous a amenés à nous poser la question. Nous avons aussi cherché à faciliter les recherches de place en crèche pour nos collaborateurs », décrit la directrice adjointe.
Certaines entreprises françaises ont par ailleurs mis en place un congé menstruel pour soulager les femmes dont les règles douloureuses empêchent le travail. La question de ce congé a été soulevée chez Mobidys France. « Nous avons décidé de proposer un congé en plus pour les salariés, hommes et femmes, pour garantir plus d’égalité », explique Anne Thay. D’autres mesures sociales, sociétales ou environnementales, sont en discussion chez Mobidys, qui s’inspire de partenaires suédois.