MiniBigForest est une association qui implante des mini-forêts en milieu urbain. Un couple est à l’origine de cette initiative. « Nous concevons des forêts urbaines participatives (de 200 m² à 3000 m², NDLR) à haut potentiel de biodiversité, de végétalisation et de lien social selon la méthode Miyawaki. Nous plantons avec des équipes bénévoles sur tous types de sites, urbains ou péri-urbains. Notre intention est de stimuler et d’engager le processus de reforestation en tous lieux. Chaque micro espace libre ou inutilisé peut devenir, demain, une micro-forêt urbaine », expliquent Jim et Stéphanie.
Les intérêts d’une forêt urbaine sont multiples : filtrage des particules fines, captation du CO2, gestion des eaux de ruissellement, restauration des sols dégradés ou encore habitat privilégié pour la faune et la flore.
En 2023, l’association a lancé un appel à projet baptisé MiniKidsForest. Ce programme permet de planter une mini-forêt de minimum 900 arbres au sein d’un établissement scolaire. Cette année, c’est le lycée Nicolas Appert d’Orvault, près de Nantes, qui plantera sa forêt. Ce lycée agit depuis longtemps pour le mieux agir.
« 1 500 jeunes plants forestiers labellisés Végétal Local serontainsi plantés sur l’ancienne prairie du lycée par près de 200 motivés – Élèves, professeurs, salariés des entreprises mécènes et bénévoles de l’association MiniBigForest. Les planteurs suivront la méthode Miyawaki, qui s’inspire des mécanismes de forêts naturelles et se concentre sur une trentaine d’essences natives, afin de créer un îlot de 500 m² boisé », conclut Jim de MiniBig Forest.