Lutter contre le gaspillage alimentaire et réduire le gâchis sur la métropole de Nancy, c’est le pari que s’est lancé Anthony Vincent, fondateur de la coopérative Arlevie.
Le lieu, c’est d’un côté un restaurant où l’on « travaille les produits à la manière d’un resto rapide », explique Anthony. Et de l’autre côté, on retrouve une épicerie anti-gaspi. Là, on retrouve les fruits du travail d’artisans ou d’associations locales qui vendent des produits alimentaires anti-gaspi.
Tarif unique
Côté restaurant, la coopérative propose un plat végétarien différent chaque jour, au tarif unique de 11 euros. Un plat qui varie selon les arrivages des produits. Chacun est d’ailleurs acheté aux agriculteurs. En principe, ce sont des fruits et légumes invendus ou moches. Après, c’est à la cheffe Elise Parmentier de jouer et laisser libre cours à sa créativité.
Un mot du nom de cette coopérative, Arlevie ? « C’est un choix très personnel », explique Anthony Vincent. « En fait, c’est une anagramme du prénom de ma mère, qui est décédée il y a quelques années, sorte d’hommage personnel. »