Alors qu’il était en voyage sur un glacier norvégien avec ses filles, Alexandre Chrétien découvre la réalité de la fonte des glaces et ses conséquences désastreuses pour la planète. Dirigeant d’entreprise, il décide alors d’agir concrètement et imagine une Convention des Entreprises pour le Climat (CEC). Avec l’aide d’autres dirigeants, Alexandre s’appuie alors sur le modèle de la Convention Citoyenne pour le Climat. Il a pour idée d’embarquer un grand nombre de sociétés.
D’après lui, sans l’engagement des entreprises, il n’est pas possible d’agir efficacement pour la planète et d’assurer un avenir viable pour les générations futures. La CEC a ainsi pour vocation d’organiser des parcours de prise de conscience et de transformation pour les plus ou moins grandes structures. Cette association met l’action au cœur de son ADN. Elle prouve qu’il est possible d’adopter une économie régénérative et donc vertueuse pour la planète.
Au cours de cette expérience, Alexandre Chrétien s’est rendu compte qu’il y avait aussi beaucoup de choses à faire dans le domaine de l’alimentation. Aujourd’hui, malgré la motivation de chacun, l’innovation alimentaire est en baisse. Les acteurs de demain ont donc besoin d’un soutien réaliste. Avec deux associées, Armelle du Peloux et Julia Dimian, Alexandre s’est alors lancé dans une nouvelle aventure entrepreneuriale. Ensemble, ils ont fondé Mycelium For Good, une agence d’innovation pour la transition écologique et sociale dans l’alimentation.
Cette agence veut faire du « Bon qui fait du Bien » et agir sur toute la chaîne concernée. Elle aide les réseaux de distribution alimentaires à prototyper et à déployer des offres saines, durables et inclusives. Alexandre compte d’ailleurs s’adresser à tout domaine d’activités. Il a déjà rencontré plus d’une centaine de porteurs de projets motivés. Avec Mycelium For Good, il veut ainsi créer des coopérations territoriales afin de favoriser l’émergence d’idées engagées pour la transition écologique et sociale.