En 2018, Montrouge (Hauts-de-Seine) a pris les devants en supprimant le plastique des cantines scolaires, bien avant que la législation commence à se durcir sur la question. “Nous avons voulu agir sans attendre qu’une obligation légale nous y pousse. L’écologie et la santé des enfants sont nos priorités”, explique Marie Colavita, adjointe au maire de Montrouge à la vie scolaire, aux apprentissages périscolaires et au bien-être à l’école.
Pour atteindre cet objectif, la Ville a donc investi dans des plateaux en inox, des couverts en métal et des contenants en verre. Dans les cantines, ils ont remplacé les emballages en plastique par des alternatives compostables ou recyclables.
Un défi logistique relevé
Le remplacement du plastique par des matériaux durables n’a pas été sans défis. “Il a fallu repenser toute la chaîne logistique, des approvisionnements à la gestion des déchets, tout en formant le personnel aux nouveaux outils”, souligne Marie Colavita. Cette mise en place a nécessité une coordination étroite entre les fournisseurs, les équipes municipales et les établissements scolaires.
Malgré ces ajustements, les efforts ont rapidement porté leurs fruits. Les élèves ont d’ailleurs accueilli positivement ces changements. Ils sont également accompagnés avec des séances de sensibilisation sur l’écologie et les enjeux de la réduction des déchets.
Cinq ans après, les retombées de cette transition sont visibles. Pour les élèves, cette démarche a permis de renforcer leur prise de conscience environnementale dès le plus jeune âge. Nous avons vu naître une véritable culture du respect de la planète chez nos enfants”, se réjouit l’adjointe au maire.